L’article présente un aperçu préliminaire sur ce que nous appelons une socioanalyse jungienne – une théorie émergente qui réunit la psychologie analytique, les théories de la complexité, les théories sociologiques, la socioanalyse et la psychanalyse, l’analyse de groupe et les théories de l’affect. Notre hypothèse est que la théorie et la pratique jungiennes doivent plus s’occuper des (et se focaliser sur des) contextes sociaux, de la socialité et de l’influence des développements sociétaux. Mais, d’un (...)
Cet article présente les éléments centraux de ce que nous avons appelé la socioanalyse jungienne – une théorie émergente combinant la psychologie analytique, les théories de la complexité, les théories sociologiques, la socioanalyse et la psychanalyse, le social dreaming, l’analyse de groupe et les théories de l’affect ; elle est basée sur cinq hypothèses (voir Odde & Vestergaard 2021a). Une socioanalyse jungienne se développe sur une approche de la socialité en forme de processus, et non sur une (...)
La question des soins psychiques pour les personnes avec une déficience intellectuelle est au cœur de cet article. Elle demande de se confronter aux difficultés que ces dernières peuvent rencontrer au niveau expressif, émotionnel, symbolique mais aussi traumatique et relationnel. En se basant sur une logique développementale du processus d’individuation, l’analyste peut guider leur accompagnement. L’utilisation de la méthode expressive indirecte du jeu de sable permet de contourner leurs difficultés (...)
Dans cet article, l’auteure examine la place de Descartes dans la réflexion actuelle sur le dilemme corps-esprit. Son hypothèse de départ est que, dans l’histoire des idées, les questions posées peuvent être aussi importantes que les réponses reçues. L’interrogation primordiale de Descartes était « Comment avoir une certitude ? » et sa recherche le conduisit au cogito ergo sum. Cette réponse souleva aussitôt la question de savoir si l’esprit était séparé du corps ou unifié avec lui. Ceux qui soutiennent (...)
Amorçant sa réflexion sur l’âme à partir d’un propos tenu par le philosophe Héraclite sur l’âme, l’auteur fait ressortir le fait que, vu l’impossibilité d’approcher l’âme (psyché) directement, nous n’avons d’autre choix que celui d’en saisir la réalité par ses manifestations. « Nous avons compris, dira-t-il, que la psychologie est l’étude de la réflexion dans le miroir et non l’étude de ce qui s’y reflète. » Aussi convient-il mieux de parler de la « profondeur de la pensée (lógos) sur l’âme » plutôt que de la « (...)