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Le poète romantique français Gérard de Nerval a exploré l’irrationnel avec une lucidité et un talent remarquables. Jung considérait ces explorations comme un travail d’une « ampleur extraordinaire ». Jung donna deux conférences inédites sur le texte de Nerval, Aurélia en soulignant son importance. À rebours de l’interprétation psychanalytique orthodoxe, Jung y expliquait, selon sa propre approche synthétique de l’inconscient, pourquoi Nerval n’avait pas pu faire usage de ses expériences visionnaires dans sa (...)
La question religieuse fut un des principaux motifs de désaccord entre Freud et Jung, ce dernier considérant pour sa part que l’existence d’une « fonction religieuse », avérée par la pratique analytique, n’induit pas forcément la croyance en un Dieu personnel et révélé. De quelle « religion » est-il alors question ? La réponse est loin d’être simple puisqu’en se démarquant aussi bien de l’athéisme que du fidéisme, Jung a tracé une voie nouvelle capable de transformer en « savoir » l’expérience vécue au contact (...)
Il revient à Jung d’avoir mis en lumière le complexe d’Électre pour la petite fille, répondant ainsi à Freud et au complexe d’Œdipe. Mais rapidement, sa réflexion sur le développement féminin prend pour lui une autre voie. Avec la figure de Perséphone, il suggère une évolution du mitan de la vie qui invite à découvrir l’Ombre, source souterraine de renouvellement de l’être féminin.
Mais comment ces mythes peuvent-ils être féconds sur ce sujet de nos jours ? Et comment les pistes concernant le féminin, ouvertes (...)
C’est à la hiérarchie de Platon entre l’âme et le corps que l’on peut faire remonter la perte d’un sentiment de lien vivant avec le monde matériel, mais elle est principalement associée à la révolution scientifique du XVIIe siècle en Europe. La tentative de solution de Jung à cet esse in anima est ingénieuse, mais elle maintient la scission cartésienne selon laquelle le vivant du monde est réduit à une projection des forces psychiques (les archétypes). Une approche alternative est proposée, enracinée dans (...)
Partant de la question que le jeune Carl Gustav se posait sur “sa” pierre, « Suis-je celui qui est assis sur la pierre, ou suis-je la pierre sur laquelle il est assis ? », l’auteur tente de montrer que la notion d’identité se fonde, pour Jung, sur une indétermination choisie. Il en ressort une position éthique autant que méthodologique qui différencie sa démarche tant de la démarche freudienne que de celles des pensées orientales du bouddhisme et de l’hindouisme, tout en ayant de nombreux point commun (...)
Psychanalyste jungien basé à Moscou, l’auteur mène une réflexion sur les événements traumatiques collectifs en Russie et partout dans le monde, après avoir participé à un congrès à Postdam consacré à l’histoire longue et complexe des relations entre l’Allemagne, la Russie et l’Ukraine.
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