À partir des concepts d’identité et d’appartenance, de leurs implications philosophiques, psychiques et mythologiques, l’article se propose de montrer la voie qui — à travers la psychologie des profondeurs de C. G. Jung — peut permettre à l’individu de dépasser les dérives identitaires. Seul un individu non réduit à un objet de connaissance, un individu à la fois sujet et objet de sa propre connaissance, est capable de porter son regard au-delà de la raison, là où la conscience prend son origine en se séparant du fond naturel et divin d’où elle vient et où elle pourrait à tout moment retourner. L’identité de l’homme n’est pas donnée, sinon comme identité inconsciente, ignare de l’autre et de soi-même et elle doit se bâtir, advenir, comme finalité jamais accomplie, dans un processus que Jung appelle « processus d’individuation ».
Diplômé en Sciences politiques à l’Université de Rome, spécialisé en Économie et Sociologie du Développement à l’université de Catane et en Philosophie politique à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris. Il a travaillé en tant que chercheur et chargé de cours à la Faculté de Sciences politiques de Catane et Messine et a été haut fonctionnaire international de 1986 à 2014.
Psycho-analyste, thérapeute et analyste-philosophe, il exerce à Paris depuis 1992. Il est membre de la Società di Analisi Biografica a Orientamento Filosofico, Sabof, Milano.
Auteur de plusieurs publications dans le domaine économique et social, il a collaboré aux Cahiers Jungiens de Psychanalyse et à la Rivista Italiana di Psicologia Analitica. Il pratique la méditation.