Sonu SHAMDASANI : C. G. JUNG - A biography in books

2012, W.W. Norton, New York ISBN 978-0393073676

Remarque introductive : l’auteur rappelle qu’il y a à Zurich deux bibliothèques remarquables, celle de Martin Bodmer et celle de C.G. Jung.
« Dans la vie d’un bibliophile, les rencontres avec les livres sont des moments clés, des moments de convergence du hasard et du destin ».
L’auteur reprend le rêve récurrent de 1920, rêve d’une bibliothèque inconnue, qui deviendra réalité et souligne qu’elle deviendra aussi une porte d’entrée pour les rêves dans la mesure où les visions de Jung, les images étranges et bizarres que présentent les livres d’alchimie, réapparaissent spontanément dans nos rêves. Il propose et nous propose une promenade à travers la bibliothèque de Jung en suivant la trace des rencontres cruciales de Jung avec les livres.
Enfant, déjà, Jung était avide de lecture, à la recherche du sens et du sens du « religieux ». Sur le chemin de l’école il rêvait d’habiter un château dans lequel se trouverait une bibliothèque fascinante recélant toute la connaissance de ce qu’il importait de connaître.
Adolescent, il lit Homère et Virgile dans le texte. A la suggestion de sa mère il lit Goethe –Faust sera une expérience centrale, qui le conduit aux philosophes : Schopenhauer, Kant, Von Hartmann, (idée d’un inconscient en continuelle évolution), C.G. Carus (l’inconscient est premier – La conscience naît de l’inconscient – Il est trans-individuel et collectif). Jung dira à plusieurs reprises que sa conception de l’inconscient ne vient pas de Freud mais de Von Hartmann et Schopenhauer. Il lit aussi les poètes, Hölderlin, Schiller puis rencontre Nietzsche qui l’enthousiasme, surtout Zarathoustra (ce qu’il appelle ‘sa personnalité no2’ est identifiée à Zarathoustra).
A la fin du 19ème siècle le spiritisme se développe et prend essor dans toute l’Europe et l’Amérique. Jung s’immerge dans cette littérature, entre autres Swedenborg et Carl du Prel. Celui-ci réfléchit sur le sens philosophique et psychologique des phénomènes spirites et sur les rêves « comme représentations symboliques de la psyché » et souligne leur forme dramatique et leur pouvoir de guérison. A l’époque des séances spirites avec sa cousine Hélène Preiswerk, Jung lit et lui fait lire Justine Kerner, qui les influencera tous deux.
Trente cinq ans plus tard Jung donnera un cours sur l’histoire de la psychologie à L’Institut Fédéral Suisse de Technologie. Il reviendra sur tous ces auteurs et occupera nombre de séances sur les contributions des patients – Frederica Hauffe (’The Seeress of Prevorst’ (1845) par Justin(e) Kerner), clairvoyante, par exemple.
1900. Jung prend un poste au Burghölzli. Ses lectures changent ; il se plonge dans la psychiatrie, « pour me familiariser avec la mentalité psychiatrique » dit il.
A ce moment là, sous l’influence de P. Janet, une approche plus dynamique de la psychologie se développe dans un double mouvement : l’étude de la pathologie pour éclairer et comprendre mieux la psychologie générale et utiliser les découvertes faites pour soigner les troubles mentaux.
En cette année 1900 paraît le livre de T. Flournoy Des Indes à la planète Mars, qui ébranle le monde psychologique et devient tout de suite un best-seller. Jung est enthousiasmé et frappé par l’importance que Flournoy donne à « l’imagination créative subconsciente ». Il reconnaitra plus tard avoir adopté cette notion de T. Flournoy.
En 1902 Jung présente sa thèse de psychiatrie Sur la psychologie et pathologie des phénomènes occultes réinterprétée et organisée suivant les idées de Janet et Flournoy. Il envoie sa thèse à Flournoy, qui en fait l’éloge : c’est une première reconnaissance importante. Jung quitte alors le Burghölzli pour aller travailler à Paris avec Janet, qui travaille alors à comparer les émotions chez les individus sains et les individus malades. C’est à son retour au Burghölzli que Jung travaille sur les expériences d’association de mots, expériences qui le conduiront à une psychologie générale des complexes. Et en 1907 paraît Psychologie de la Démence Précoce. Il y reprend, à la manière de Flournoy, l’histoire d’une de ses patientes, Babeth Staub. Ses premiers repères en psychiatrie sont clairement Janet et Flournoy. En 1906 il entre en contact avec Freud mais Freud n’occupe pas toute la place. Jung a déjà ses maitres, ses réflexions et ses idées. Freud et lui ont en commun le désir de fonder une thérapie scientifique basée sur la nouvelle psychologie et l’investigation en profondeur des vies individuelles.
Le Burghölzli, avec Bleuler et Jung, devient le centre du mouvement psychanalytique.
1908 : Fondation du Jahrbuch (revue annuelle de recherches en psychanalyse et psychopathologie)
1910 : Création de l’Association Internationale de Psychanalyse, avec Jung comme président.
En 1908 c’est aussi la construction de la maison de Küsnacht, au bord du lac de Zurich, avec la bibliothèque rêvée dont Jung dessine les plans et surveille de près les travaux. Il fait graver à l’entrée de la maison l’inscription : ‘Vocatus adque non vocatus deus aderit’.
En 1925 cette inscription sera reprise dans son exlibris avec le dessin du blason de la famille, cadeau pour ses 50 ans.
« Le seuil de la maison devient aussi le seuil du livre » dit Shamdasani.
En 1909 Jung quitte le Burghölzli et développe sa propre clientèle et ses recherches. La fin du 19è voit se multiplier les traductions et les ouvrages en ethnologie, études comparées des religions, mythologie. La bibliothèque s’enrichit, Jung lit : folklore, mythologie, religion … On passe d’une attention centrée sur l’individu à l’histoire culturelle qui donne sens à l’évolution de la psychologie individuelle.
Les auteurs qui alimentent alors sa réflexion :
G. F. Creuzer : images et métaphores sont les premiers éléments du symbolisme, source de toute expression. Pas de psychologie sans étude de la mythologie et de l’histoire.
A. Dieterich : La liturgie mithraïque vient comme un support et renforcement de ce qui est au cœur de la vision de Jung : les motifs mythologiques anciens peuvent resurgir spontanément chez les malades. Ce qui sera conceptualisé en archétypes de l’inconscient collectif.
L. Lévy-Bruhl et sa loi de participation mystique. Jung y voit aussi (en référence à sa propre expérience enfant avec le petit bonhomme dans le plumier – churinga des primitifs australiens) l’existence et la preuve d’un composant atemporel de l’âme, des idées universelles partagées par tous.
De J. Burckhardt, il reprend l’Urbild, l’image primordiale et l’importance de nombreux mythes, en plus d’Œdipe, le mythe du héros entre autres.
Mais que faire avec tout ce matériau ? Comment le présenter ? Jung se sert du texte de ‘Miss’ Miller Quelques moments de l’imagination créative inconsciente / Quelques faits d’imagination subconsciente. Ancienne élève de T. Flournoy, elle lui envoie ce texte interprété selon ses théories pour le soutenir lorsqu’il est attaqué par les spirites. Pour Jung c’est un exemple type de l’émergence de fantasmes mythiques chez un individu de notre époque. Cela donnera Les Métamorphoses de l’âme et ses symboles. On y retrouve ses lectures, le mythe du héros, la fonction de l’inceste etc. Livre foisonnant, qui montre combien les mythes sont des symboles de la libido et correspondent aux complexes chez l’individu.
Dans cette vision de Jung de la réémergence spontanée des images primordiales se cache un profond paradoxe, dit S.Shamdasani. Pour les reconnaître il faut une culture humaniste classique large et profonde et la thèse de Jung contredit les termes mêmes de l’humanisme classique : la source des images se trouve dans l’âme individuelle.
Puis ses lectures s’orientent vers La Renaissance Orientale.
Dès la fin du 18ème on commence à traduire les textes philosophiques, religieux et littéraires de l’Inde, ce qui ouvre à un humanisme universel : W. Jones, ainsi que Anquetil Duperon qui traduit les Upanishads, travaux qui selon Jung « apportent l’esprit oriental à l’Occident ».
Et la bibliothèque s’enrichit. Pour Jung la découverte de l’esprit oriental est un chapitre central dans la « découverte » de l’inconscient. Et il interprète les textes orientaux selon ses découvertes, son expérience et sa pensée pour décrire un processus psychologique et répondre à ses questions. Il s’approprie l’esprit oriental, le fait sien, y développe son imaginaire. Tout ce matériel n’a pas qu’un intérêt d’érudit pour Jung mais « pénétra même ses fantasmes intérieurs » nous dit S. Shamdasani.
Jung comprend que Les Métamorphoses sont une projection de ses propres fantasmes, qu’il n’a rien expliqué, qu’il ne sait toujours pas quel est son mythe. C’est alors qu’il se met à l’étude de ses propres fantasmes, avec sérieux et application, à partir de décembre 1913. Il fait ce travail très régulièrement et, consciemment, y entre comme dans un théâtre dont il est acteur. Une bonne partie de ces fantasmes proviennent directement de ses lectures, souligne Shamdasani. Sans être très sûr de ce qu’il faisait, Jung essayait de trouver le langage approprié à l’expression de ses visions et de son expérience propre de l’âme et du divin. Il se débat avec ses rêves qui lui font rechercher dans son histoire où est la faille. Il continue parallèlement à développer ses théories et à les exposer : conférence sur les Types psychologiques, hystérie et schizophrénie au congrès de Munich en 191 3. Conférence sur les rêves où il critique la théorie freudienne du rêve en 1914. En Avril 1914 il démissionne de sa fonction de président de l’Association Internationale de Psychanalyse et de son poste de conférencier à la faculté de médecine de Zurich.
Doutes, retrait et pourtant affirmation :
En juillet 1914 l’Association Psychanalytique de Zurich vote la séparation d’avec l’Association Internationale et se donne le nom d’Association de Psychologie Analytique.
Le 1er Août la guerre est déclarée. Jung comprend alors que ses rêves et fantasmes n’étaient pas que personnels, mais préscience d’un évènement collectif ; et il reprend ses fantasmes pour voir s’il y a des correspondances entre eux et les évènements collectifs. Dans cette période, il relit Dante (La divine Comédie, Zarathoustra) « qui donne sa structure et son style à Liber Novus » dit Shamdasani qui ajoute : « Liber Novus est une tentative de donner forme à une cosmologie individuelle. Le thème général du livre montre comment Jung regagne son âme et surmonte le malaise contemporain de l’aliénation spirituelle ».
Cela suppose ou conduit au Sacrificium Intellectus. C’est à dire que cela l’amène à redonner de l’importance aux contes et à la littérature (on y trouve toute la dynamique psychique à l’œuvre). Cela transforme sa façon de lire, de comprendre et le conduit à une étude neuve des symboles.
Liber Novus, c’est donc un retour plus objectif sur le temps des fantasmes, cela correspond à une crise du langage et accompagne une quête de la meilleure expression pour parler de l’âme. Plutôt que de vouloir à tout prix donner une description objective des phénomènes psychiques, Jung évoque ses expériences par des images et personnifie le langage. L’amplification – c’est la méthode de la philologie – utilisée pour les rêves devient pour Jung une technique qui lui est propre. Il se sert aussi de la littérature pour expliciter ses idées : Nerval, Joyce, Hesse, Meyrink. Pour Jung, l’artiste vrai est un médium qui donne voix et forme aux images primordiales.
En 1924 Le secret de La Fleur d’Or de R. Wilhem lui permet de parler de ce qu’il a expérimenté et découvert en 1913 et de donner quelques résultats essentiels de ses recherches. « Plutôt que de révéler toute son expérience propre ou des cas de patients, Jung utilise les ressemblances avec les textes chinois pour en parler. Cette méthode allégorique deviendra sa forme préférée pour en parler »(Shamdasani).
L’intérêt de Jung pour l’étude de la pensée orientale se poursuit mais devient secondaire quand il rencontre l’alchimie.
La ‘chasse au trésor’ : Au milieu du 19ème siècle, deux livres réveillent l’intérêt général pour l’alchimie, ceux de M. Atwood et E. A. Hitchcock. Tous deux soulignent que « l’homme est le sujet de l’alchimie, le vrai laboratoire ». Tous deux soulignent l’aspect philosophique et religieux de l’alchimie. Jung connaissait ces livres et les œuvres de Silberer qui propose de lire les textes alchimiques comme des rêves. En 1915, T. Flournoy donnait un cours sur les sciences occultes pour « justement se pencher sur ce qui n’a pas été étudié par la science » et pourtant c’est après la rencontre avec le texte de La Fleur d’Or que Jung commence sa bibliothèque de textes alchimiques, celle du rêve de 1920 : « J’y découvris une bibliothèque merveilleuse provenant pour sa plus grande part du 16ème et 17éme siècle. Il y avait aux murs de gros in-folio reliés en peau de porc. Certains d’entre eux étaient ornés de gravures sur cuivre de nature étrange et d’images représentant des symboles singuliers comme je n’en avais jamais vu » (Ma vie p.235). Il lui fallut encore deux ans pour y regarder de plus près et s’y plonger. Il y met alors le même acharnement que lorsqu’il recopiait dans ses cahiers. Le premier tome, de1935 et paru en 1936, s’appelle Chasse au Trésor. Le travail et les recherches de Jung sur l’alchimie ne sont pas académiques ; c’est un outil, une façon de présenter sa conception du processus d’individuation et sa représentation du symbole. De fait le référant réel de son travail sur l’alchimie c’est le symbolisme du processus d’individuation (et non l’alchimie médiévale en soi) et sa clé pour lire ces textes, c’est sa propre expérience comme elle est présentée dans Liber Novus. Les alchimistes s’occupaient de ce qui était exclu par l’Eglise, ce qui permet à Jung de prouver que ce dans quoi il s’est engagé dépasse sa personne, ses patients et a un sens historique et culturel beaucoup plus large. L’alchimie est une rencontre centrale car elle donne à Jung la base historique qui lui manquait, le pont historique entre la gnose et la psychologie de l’inconscient.
« Il a accompli sa descente, il a choisi de ne pas publier Liber Novus » dit Shamdasani ; et Jung dit : « cela m’a pris quasiment 45 ans pour distiller dans le chaudron de mon travail scientifique les choses dont j’ai fait l’expérience et que j’ai écrites à ce moment là ». Cela donnera 4 livres : Paracelse (1942), Psychologie et Alchimie (1944), Psychologie du Transfert (1946) et Mysterium Conjunctionis (1955/56).
Paracelse : ce sont deux essais écrits à l’occasion du 400ème anniversaire de Paracelse. C’est le seul livre entièrement consacré à l’étude des écrits d’un auteur. Paracelse est pour Jung un maitre spirituel et chef de la lignée Goethe-Nietzsche. Il est « le pionnier de notre psychologie de l’inconscient ». Il est d’avant le schisme entre science et religion, savoir et foi, et un exemple de la synthèse que lui, Jung, voudrait créer sous une forme moderne.
A partir de 1930 Jung cherche comment et où présenter ses idées enracinées dans une base historique. Deux lieux rendent ce projet possible. Il reprend en1933, après 20 ans d’interruption, les conférences puis les cours ; en 1935 il aura un poste de professeur à l’Institut Fédéral Suisse de Technologie où il présente une vue d’ensemble de l’histoire de la psychologie moderne et surtout une étude comparative du processus d’individuation : les yogas sutras de Patanjali, les exercices spirituels d’Ignace de Loyola, la méditation bouddhiste, l’alchimie occidentale.
Et il participe aux conférences d’Eranos crées en 1933 par Olga Fröbe-Kapteyn. Un lieu centré sur la rencontre Orient/Occident à travers l’histoire des religions et les cultures. Il y rencontre des spécialistes, H. Corbin, Heinrich R. Zimmer, G. Tucci, M. Eliade, P. Radin… donnant lieu à des publications interdisciplinaires ou des introductions de Jung à certains écrits, ce qui élargit le public de lecteurs. « C’est le seul lieu où les questions concernant l’humanité comme un tout sont discutées par les représentants de différents pays » écrit-il dans une circulaire au club de Psychologie Analytique de Zurich pour souligner l’importance de ce lieu et de ces conférences.
On retrouve ce paradoxe : à la fois Jung demande à ses lecteurs et aux analystes une immense culture et en même temps insiste sur l’émergence spontanée des images en dehors de tout savoir. Et ses lecteurs sont en très grand nombre en dehors des lecteurs académiques.
Le travail sur l’alchimie s’accompagne inévitablement d’une recherche sur le symbolisme chrétien : recherches sur l’histoire des symboles de Transformation dans la Messe – La Psychologie de l’Idée de Trinité – et une réflexion sur la religion, réflexion qui s’enrichit et se complexifie avec le temps. Le développement d’une psychologie de la religion pourrait guérir la faille entre science et religion dans le monde moderne.
Puis des livres :
Aïon. Contribution au symbolisme du Soi : Etude de la figure du Christ, incomplète dit Jung. Il y manque la question du mal. En réponse vient alors Réponse à Job : incarnation progressive de la figure divine, nécessité de la « christification », remplacement d’un dieu unilatéral par un dieu qui inclut le mal. Réponse à Job est une démonstration psycho-théologique et historique de ces thèmes.
Le « devenir conscient » que représente l’individuation représente la création devenant consciente d’elle-même à travers l’individu.
« C’est cela, le sens du ‘service de Dieu’, c’est à dire du service que l’homme peut rendre à Dieu, afin que la lumière naisse des ténèbres, afin que le créateur prenne conscience de sa création et que l’homme prenne conscience de lui-même. Tel est le but, ou un but, qui intègre l’homme à la création de façon sensée et qui confère un sens à celle-ci. C’est là un mythe explicatif qui a grandi en moi au cours des décennies » (Ma vie p.385/86).
Un dernier paragraphe et une dernière photo, celle de la bibliothèque de M. Bodmer (quelques unes des premières éditions des œuvres de Jung) qui disait de sa bibliothèque : « La Bodmériana n’est pas une simple bibliothèque mais un musée de documents qui retracent l’histoire de l’esprit humain ; c’est un lieu où la quête de l’homme sur lui-même devient visible » (cité par Charles Mela (2005) Légendes des siècles. Regard sur une collection légendaire : La Fondation Martin Bodmer, Editions du Cercle d’Art, Paris).
A la mort de Jung l’inscription : « vocatus atque non vocatus deus aderit » est gravée sur sa tombe. A l’entré de la maison, dans les livres de la bibliothèque, sur la tombe. Jung continue de vivre et de nous donner une nouvelle conception du livre à travers ses livres.
Ce livre a été pour moi une vraie rencontre. Je m’y promène depuis des mois, et j’ai eu envie de partager cette promenade à travers la bibliothèque de Jung proposée par S. Shamdasani. Pour moi, elle est pleine d’enseignements et d’éclaircissements. Le livre est beau dans sa forme, son papier, les photos de manuscrits et d’éditions originales. La langue, érudite précise est élégante. Le guide qui nous conduit le fait avec clarté et profondeur. Qu’il soit remercié.


Publié par Lovering Catherine le 24 février 2017 dans Recensions de livres